École

De Marseille au Panama, en passant par Madrid : Grégoire et Joséphine racontent leurs trajectoires à Centrale

Il travaille au Canada, elle se destinait à l’aéronautique pour finalement optimiser des navires. Tous deux viennent de finir leur formation à Centrale Méditerranée. Récits de vies riches, entre international, engagement au Conseil des Études et vie associative transformante. Joséphine et Grégoire, élèves-ingénieurs de la promo 2024 revivent avec nous leurs parcours au sein de l’école.
Portraits de Joséphine et Grégoire

Pourquoi avoir choisi Centrale Méditerranée ?

Grégoire : C’est une école généraliste qui m’ouvrait de nombreuses portes. Et puis j’aimais bien l’idée d’être dans une promotion à taille humaine, dans une école aux infrastructures grandissantes, avec un nombre d’associations phénoménal. On trouve toujours quelque chose à faire, et des gens avec qui le faire. 

Joséphine : Je cherchais une école où je pourrais me laisser le temps d’explorer. Je pensais aller vers l’aéronautique, finalement j’ai complètement bifurqué… Et ça a été une bonne surprise. Comme quoi la multidisciplinarité des cours, c’est vraiment bien pour laisser mûrir son projet.

Vous souvenez-vous de vos premiers jours ?

Grégoire : Très bien. J’ai vite rejoint l’associatif, et le Conseil des Études. Mes mandats m’ont permis de trouver ma place et de m’ouvrir aux autres. On devient un citoyen aussi. Quand je repense à qui j’étais, il y a 4 ans, ça n’a plus rien à voir avec qui je suis aujourd’hui. À Centrale, on dirait qu’on a vécu une vie, dans une vie. 

Joséphine : L’ambiance est tellement accueillante qu’on se sent vite intégré. Mon cursus s’est super bien passé. J’ai rencontré vraiment énormément de monde et me suis fait un bon groupe de potes.

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Un souvenir marquant ?

Joséphine : J’ai fait une alternance avec la CMA CGM au niveau de la direction des opérations pour contrôler les coûts et optimiser les budgets au niveau de la chaîne de logistique maritime. Passionnant ! Il est plus facile d'acquérir ce type d'expérience grâce au réseau des anciens élèves de l'école et à ses solides connexions avec les entreprises locales.

Grégoire : Mon semestre au Panama. Je voulais progresser en espagnol, et suivre ce master sur les enjeux environnementaux. Ça a été un moment de bascule qui m’a permis de voir différemment le métier d’ingénieur et surtout la vie !

Grégoire

Je me répète, mais on ne se rend pas compte de la chance qu’on a de réaliser tout cela en si peu de temps.

Gregeoire

Une matière qui vous a marqué ?

Joséphine : Ma césure au Danemark pour un stage en labo.

Grégoire : Le cours “Philosophie, économique et anthropocène” avec Guillaume Quiquerez. C’était pas forcément ce qu’on attend d’une école d’ingénieur, mais en fait, c’était un très beau cours qui a alimenté mon esprit critique. Lors de ma dernière année en environnement et questions sociales, option « CliMATHS », j’ai découvert également des choses passionnantes sur des sujets variés : agriculture, écologie, etc.

Votre expérience à l’international, c’était comment ?

Joséphine : Mon Erasmus à Madrid s’est très bien passé… jusqu’aux rattrapages. J’ai raté un cours et j’ai failli perdre mon semestre. Heureusement, j'ai été bien entourée et l'école a accepté que je récupère les crédits d'étude qui me manquaient. Même si tout ne s’est pas passé comme prévu, ça m’a donné envie de repartir. Travailler à l’étranger, c’est devenu un vrai projet personnel.

Grégoire : J’ai fait un semestre à l’étranger au Panama. Une expérience intense, très différente du modèle français. J’ai découvert un autre rapport à l’enseignement et au travail. 

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Tes années à Centrale en un seul mot...

Grégoire : inoubliables.

Joséphine : rencontres.

Et aujourd'hui ?

Grégoire : je fais de la diplomatie scientifique puisque je travaille pour l’ambassade de France au Canada. J’ai vraiment envie de m’investir par la suite pour la société française et m’orienter vers le service public. En tant qu’ingénieur je peux m’engager dans la sphère publique et relever les défis de demain par la voie de l’administration. C’est un message que j’ai envie de passer : on peut faire de l’ingénierie au service d'une action publique plus efficace, d'un État plus souverain, de projets à objectif sociétal orienté vers le bien commun.

Joséphine : je suis ingénieure chez un armateur. Je m’occupe de toutes les nouvelles technologies qu’on va pouvoir implémenter sur les navires.

Joséphine

Je veux repartir à l’étranger. Gagner en expérience sur le terrain et aussi en tant que manageuse. Plus tard, je reviendrai à Marseille.

Josephine

Une prédiction sur le métier d’ingénieur ?

Grégoire : nous allons avoir de sérieux défis à relever en ingénierie autour de l’IA, des technologies, comment on s’adapte au changement climatique, comment on se prépare et surtout comment on gère ce qui va indéniablement arriver. Beaucoup de changements sur le métier d’ingénieur sont en marche et c’est là qu’il va falloir être robuste et avoir de bonnes bases scientifiques, car on ne sait pas jusqu’où ça va aller, ni comment, ni à quelle vitesse. À nous d’être astucieux pour limiter les risques.

Joséphine : avec les enjeux actuels pour moi, ingénieur, c’est vraiment le métier d’avenir. La profession va avoir énormément à faire. Les politiques vont être amenés à écouter d’autant plus les ingénieurs et la communauté scientifique. Nous allons prendre une place toujours plus importante.

Une résolution pour 2025 ?

Grégoire : reprendre le chinois ! 

Joséphine : j’ai eu mon permis, alors maintenant... Je dirais trouver un appartement et plus largement, me refaire mon chez-moi à Paris. Trouver ma place dans une capitale et dans cette première année d'expérience professionnelle.

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