2 stages atypiques pour des collégiens et des lycéens

Les collégiens et lycéens d’Echanges Phocéens ont testé des pratiques culturelles originales pendant leurs vacances d’hiver.

 

L’objectif de la cordée de la réussite « Echanges Phocéens » et du dispositif de Handicap TutTorat Phocéen est de renforcer le capital culturel et de contribuer à l’ouverture au monde des élèves accompagnés pour, ainsi, élargir leurs champs des possibles. Dans ce cadre, chaque année, sont organisés des stages qui sollicitent la créativité et la curiosité des élèves tutorés. Ils sont encadrés par des artistes ou médiateurs professionnels ainsi que par leurs tuteurs habituels.

Création d’objets du futur pour les collégiens

 

Pendant quatre demi-journées de la semaine du 3 mars 2014, plus de 30 collégiens ont été immergés dans l’environnement des FabLab (Laboratoire de Fabrication) grâce à la médiation de l’association Design the future now.

Les élèves ont d’abord cherché l’inspiration au Musée Grobet-Labadié, hôtel particulier du XIX siècle abritant les collections de ses habitants, bourgeois marseillais ayant quitté leur hôtel en l’état en 1919. Puis, en recyclant des objets obsolètes divers et variés, ils ont imaginé des créations du futur respectant des enjeux capitaux (développement durable, mobilité, accès à la culture …). Ils sont ensuite passés au stade de la fabrication en s’appuyant sur les machines du FabLab de Centrale Marseille : scanner numérique, imprimante 3D …

L’utilisation de kits reliant ordinateur et objet a permis de développer des usages inédits : un simple clic, et les danseuses de la montre hologramme entrent en scène en musique.

Pour la découvrir, ainsi que le cartable volant ou la tablette numérique maraichère, venez visiter samedi 24 mai à Centrale Marseille, ce (petit) cabinet de curiosités de demain !

Préparation d’une performance artistique pour les lycéens

Intrigués par la proposition « Le théâtre sort du théâtre et la poésie sort du livre de bibliothèque » quatre lycéens se sont retrouvés tous les après-midi de la semaine du 3 mars pour découvrir la performance. Emy Chauveau, auteur, performeuse et plasticienne, les a interrogés : « Dans un mélange d’actions scéniques, où se croise-on ? qu’échange t’on ? que donne t’on à voir ? ». De cette rencontre et de ces échanges a jailli une inspiration commune. Le lieu, le vaste espace du quatrième étage de Centrale Marseille, était propice. L’observateur ponctuel a compris qu’il était question de piano, de concert, de Japon … mais, pour apprécier la mise en scène, il faudra attendre le samedi 24 mai, à Centrale Marseille.

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